samedi 1 mai 2010

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MANDAT de l'atelier de Eduardo Aquino
Travailler le concept de base de Beachscape
 
La plage est au cœur de nos enquêtes récentes. Le BEACHSCAPE (ou “plagepaysage”) pose la notion selon laquelle la condition spatiale d’un site présente plus de potentiel de négociation en milieu urbain entre les personnes et les objets, les économies et les cultures, les architectures et les villes, que ne le font les structures rigides définies par des bâtiments. L'organisation de la ville et l'amélioration de l'expérience urbaine peuvent trouver plus de résonance dans le flux des espaces situés sur la plage: offrir des alternatives de fluidité, de mobilité, des réactions spontanées et non linéaires à propos de la stabilité, de la prévisibilité, ou de la rationalité de l'architecture et les infrastructures. En même temps, les modèles de vie observés sur la plage peuvent informer le cadre dans lequel les bâtiments urbains ou la collection d'objets urbains peuvent êtres redéfinis. La négation de l'objet comme l'élément qui contrôle le flux de l'homme dans la ville ordonne la mise au point à l'expérience humaine. Par conséquent, le BEACHSCAPE met en place plus d'un système intégré de connexions complexes, de forces conventionnelles dans le milieu urbain par opposition à la résolution des problèmes de dépendance à l'égard de la prévisibilité d'un objet isolé. En s'éloignant de l'objet, on identifie un espace entre les deux. Ce territoire entre les deux est caractérisé par une surface dynamique où les formes sont en transformation constante. BEACHSCAPE investit dans la potentialité de ce territoire pour informer une façon dont les espaces en général, mais des espaces urbains en particulier, peut êtres réinventés par la suspension du programme défini, afin de générer un champ infini de possibilités qui supplante la stagnation de la vie urbaine.
Développer un projet pour la Place pasteur de l'UQAM

Considérant que notre site, la Place Pasteur sur la rue Saint-Denis est une surface étendue, encadrée par des bâtiments institutionnels, la condition de surface devient au centre du débat. Si l'élément prédominant dans le site est cette surface "étendu", alors nous devons comprendre cette surface, non seulement comme un espace négligé, mais comme un paysage. Paysage non pas au sens de l'innocence pastorale, mais plutôt comme un élément qui invoque la matrice de fonctionnement d'un tissu conjonctif qui organise non seulement les objets et les espaces, mais aussi les processus dynamiques et les événements qui se déplacent à travers eux. C'est le paysage comme surface active, la structuration des conditions pour de nouvelles relations et interactions entre les choses, il prend en charge. La surface en milieu urbain est dynamique et réactive; comme une émulsion catalytique, la surface déroule littéralement les événements dans le temps.
Un des buts but de l'atelier serait de revoir la conception de la surface urbaine pour augmenter sa capacité à soutenir et à diversifier les activités dans le temps—même les activités qui ne peuvent être déterminées à l'avance—alors une stratégie de conception principal est d'étendre sa continuité tout en diversifiant sa gamme d’expériences. C'est moins le design comme agent passif d’amélioration que comme  agent accélérant, actif, qui permet la mise en scène et mise en place de nouvelles conditions pour un avenir incertain. La meilleure chose qui puisse arriver au site est la présence de ses citoyens, et le design dans ce cas, peut devenir le négociateur entre les personnes et le site, et en conséquence, un négociateur entre le bâtiment administratif, la rue, et l'immeuble d'en face et la rue. Le projet doit attirer les gens vers le site.

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